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GEORGES SAULTERRE, Sculpteur 

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Copyright art and photos © 2004 Georges Saulterre

 

BIOGRAPHIE
Autour de Georges Saulterre s’assemblent des images insolites qui surgissent de concert avec les matières qu’il découvre, qu’il capture et qui viennent s’harmoniser avec les formes fantastiques qu’il en tire. Des formes folles, car ce qui nourrit le travail de Saulterre, c’est la folie, dans un monde trop petit pour lui.

Sa naissance à Conegliano Veneto (Italie) à quelques kilomètres de Venise, a peut être déterminé sa vocation de créateur.

De père français et de mère italienne, son enfance dans cette région de la Vénétie si chargée de culture, de musiques baroques, de carnavals, de fêtes, de masques, lui a sans doute insufflé ses multiples directions artistiques. Et c’est peut être ce qu’on lui reproche aujourd’hui ; c’est qu’il est difficile de lui attribuer une étiquette définitive, un sens unique à sa créativité. Puisque sa notoriété penche pour ses sculptures monumentales, alors que moins connues, ses œuvres minute se traduisent par des sculptures de terre cuite, de bronze, de ciment, de céramique, exposées partout dans le monde.

Après ses études, il se dirige vers l’Ecole des Arts Appliqués de Paris.

Très vite, il détermine ses choix de vie : premières expositions à 22 ans à Paris.

Mais, sa vraie vocation, il la découvre avec son envie de se mesurer aux matériaux lourds, au fer, au bronze, au ciment, grâce à son aptitude innée au gigantisme, au démesuré, à la matière brute en somme.

Et c’est là sa vraie nature révélée. Artiste du minéral, ce Gargantua avide de créations est un personnage issu de Rabelais. Son accueil, son attachante personnalité d’homme grand et débonnaire ; on les retrouve partout dans sa vie quotidienne. Sa maison d’abord, en forme de ferry-boat, qu’il a élaborée lui-même et qui implique des espaces grands ouverts, son jardin où il travaille ses sculptures monumentales, qu’il assemble et soude, et qu’on croirait destinées à de quelconques gratte-ciel en construction, ses plaques d’acier inoxydable qu’il ne peut manœuvrer qu’avec des treuils. Tout dans cet homme n’est que démesure.

Alors qu’il se faisait connaître par d’autres expositions dans le monde : Melbourne – Paris – New York – l’Abbaye de Moissac – Cavaillon, il préparait une exposition au Palais Bénédictine à Fécamp.

SAULTERRE, des millions de gens croisent quotidiennement son œuvre. Il est l’un des premiers sculpteurs à avoir concrétisé l’idée de la présence de sculptures monumentales sur les autoroutes et dans les centrales nucléaires.

On rencontre ses œuvres sur les autoroutes de France, dès que l’on quitte la capitale.

LES FLECHES DES CATHEDRALES (Autoroute Chartres-Orléans), SUR LES TRACES DES VIKINGS (au pont de Criqueboeuf à Rouen), LES ORGUES (Isbergues – Pas de Calais), A L’AUBE DES TEMPS, au péage d’Antibes, et aussi des murs : en terre cuite et miroirs à La Défense, à Deuil la Barre, une sculpture pour Elf Nigeria, des trophées : de la qualité pour Eurotunnel, Mercédès Elf et la Fédération des Dentelles de Calais, une interprétation monumentale de l’aérotrain de Jean Bertin à Gometz la ville.

Son mode de vie est bien un choix de vie, loin des manifestations obligées ou des mondanités parisiennes.

Cet homme étonnant est aujourd’hui en pleine possession de ses moyens créatifs exceptionnels.

Il ne lui suffit pas de remarquer les détails, il les recueille, les engrange jusqu’à ce que surgisse le moment de les utiliser.

Il prépare, outre de nombreuses expositions, des œuvres encore plus démesurées, alors qu’il vient d’entrer dans le Guinness des Records pour «la plus grande sculpture réalisée par un homme». Seuls, les bouddhas du Japon et du Sri Lanka, comme le monument des présidents américains sculpté à flanc de montagne, sont encore plus démesurés mais ils ont été taillés par des armées d’ouvriers dirigées par un maître d’œuvre. !