PONTUS CARLE Artist

                         

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Copyright art and photos © Pontus Carle

 

 

BIOGRAPHY

 

1955 in Lund Schweden geboren.

1973-75 Academie Henri Goetz, Paris,

Beaux Arts, Paris,

Forum Grafik Malmö, Sch.

 

MUSEEN IN DEUTSCHLAND

 

KIingspor Museum Offenbach

Gutenberg Museum Mainz

Martin Gropius Bau Berlin

Kupferstitchkabinett Berlin

Kupferstitchkabinett Dresden

Sächsische Landesbibliothek Dresden

Stadt und Universitetsblbliothek Frankfurt am Main

Karl August Bibliothek Wolfenbuttel

Kunstbibliothek Berlin

Kunstbibliothek Köln

Wurtembergische Landesbibliothek

Deutsches Lifferaturarchiv Marbach

Bayerische Staatsbibliothek

Deutsche Bucherel Leipzigh

Brandenburgische Kunstsammlung Cottbus

Karlsruhe Museum

Andkvariat Signum Königstein

 

MUSEEN UND SAMMLUNGEN

USA - SCHWEDEN - FRANKREiCH

 

Newark Public Library Special collection New York

American Scandinavian Foundatlon New York

Chase Manhattan Bank New York

Musée Bertrand Chateauroux France

Musée de la roque D´antheron France

Blbliothèque Nationale Paris

Ljungby Konsthall Ljungby Sweden

Stockholm, Jönköping, Huskvarna, Lund etc Stadtsammlung

Kungllga Biblioteket Stockholm

Lunds Universitets Bibliotek Lund

Duxbury Art library Boston USA

 

 

AUSSTELLUNGEN

 

79. Galeri Malen Landskrona, Sch.

Galleri Smedbyn Huskvama, Sch.

80. Galleri Olga Sellikowitz Stockholm, Sch.

81. Landskrona Konsthall Landskrona, Sch.

82. American Scandinavian Foundation New York, USA.

Galleri Olga Sellikowltz Stockholm, Sch.

Galleri Moment Angelholm, Sch.

83. Galleri Danielsson Borgholm, Sch.

84. Opus Gallery Miami Florida, USA.

85. Galleri Malen Landskrona, Sch.

Now Galleri New York City, USA.

Barbara Braathen Gallery New York City, USA.

86. Opus Gallery, Miami Florida, USA.

87. Jim Diaz Gallery New York City, IJSA

Barbara Braathen Gallery curated by Leo Castelli, USA.

Galleri Futura Stockholm, Sch.

Opus Gallery Miami Florida, USA.

88. Galleri 88 Helsinki, Finland,

89. Galleri Ulf Felt Båstad, Sch.

90   Galleri Viterius Ystad, Sch.

Galleri Danielsson Borgholm, Sch.

91. Galeri Marc Espinosa Paris, France.

Stockholm Art Fair Galleri Malen, Sch.

92. Galerie Vitoux Zylberman Paris, France.

Galerie KIezkultur Berlin, D.

Ljungby Konsthall Ljyngby, Sch.

93. Galerie Vitoux Zylberman Paris, France.

Galleri Auf Zeit Berlin, D.

Gallery Port Tokyo, Japan.

94. Musée de Montélimar, France.

95. Galerie Arca Paris, France.

Galleri Flesser Helsingborg, Sch.

96. Ascer Maartensson Gallery Lund, Seb.

Galleri Nordica Ystad, Sch.

Lomma Kulturnämnd Lomma, Sch.

Klingspor Museum Offenbach, D.

97. Kunstverein Wismar Gal Auf Zeit Wizmar, D.

Galerie Thierry Spira Paris, France.

Artrium Lyon France

Aklies Albrecht 18 Berlin D.

98. Haus am Lutzowplatz Berlin, D.

Chapel Art Center Hamburg, D.

Galerie der Sparkasse Pfaffenhofen, D.

99. Hishult Konsthall Hishult. Sch.

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Born:

1955 in Lund, Sweden

 

Living:

Paris, France since 1959

 

Studies:

1973 Académie Henri Goetz, Paris, France

1973-75 École des Beaux-arts, Paris, France

1975 Forum, Malmö, Sweden

 

Selected Exhibitons:

1991 Galerie Marc Espinosa, Paris, France

1992 Ljungby Arthall, Ljungby, Sweden

1993 Galerie Auf Zeil, Berlin, Germany

1994 Musée de Montellinar, France

1995 Galerie Area, Paris, France

1996 Galleri Nordica, Ystad, Sweden

 

Represented:

The Royal Libary, Stockholm, Sweden

Ljungby Arthall, Ljungby, Sweden

American Scandinavian Foundation, New York, USA

Landskrona Arthall, Landskrona, Sweden

Chase Manhattan Bank, New York, USA

Bibliothéque Nationale, Paris, France

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Lorsqu'on évoque le Big-Bang, on pense immédiatement à la gigantesque explosion synonyme de la naissance de l'univers. A priori, on n'était pas là pour y assister. De toute façon qu'aurions-nous pu voir de ce phénoménal éclatement...?

Car le problème avec les explosions - et on peut se référer là à d'autres manifestations plus communes et connues -c´est qu'il y a toujours un temps très bref qui nous échappe. On ne connaît l'état d'un réel avant la déflagration. On en découvre un autre après. Mais entre les deux, c'est un peu le trou noir.

Apparemment, Pontus Carie n'assistait pas non plus au Big-Bang. Et il n'est pas particulièrement un spectateur abonné et assidu des explosions. Sauf d'une seule celle qui est à l'origine du phénomène de la création plastique qui, pour lui, procède nécessairement aussi d'un choc avec souffle et éclat. L'explosion donc et plus précisément dans sa phase active : au moment du mouvement, à l'instant de passage d'un état à un autre.

Tel est l'enjeu de son pari : saisir au vol, c'est le cas de le dire, les éléments en leurs métamorphoses, pointer du pinceau les particules affolées, dessiner les trajectoires tendues de l'éclatement et suspendre le tout hors du temps et de l'espace.

Rien d'étonnant alors à ce que, devant ses toiles, on éprouve l'impression première d'un indescriptible chaos. Et puis, rapidement, face à ce branle-bas général, des formes désarticulées commencent à se révéler - ici une roue, ailleurs une échelle - pour se désagréger aussitôt, au moment même où elles entraient dans le champ de possibles identifications. A l'image aussi de des signes, soudainement veufs, qui fusent vers l'illisible alors qu'on s'apprêtait à en faire lecture.

Car toute la force de Pontus Carie est là : dans cette formidable capacité de fixer, sans se tromper de seconde, l'état furtif où les choses ne sont plus ce qu'elles étaient et ne sont pas encore ce qu'elles vont être, de leur conjuguer un présent impossible, composé d'un impératif de retenue, d´un futur entrevu et d'un passé, encore chargé de l'image initiale, tel qu'il peut, par exemple, se révéler dans les effets de persistance rétinienne.

Sa méthode même de travail témoigne de cette attention et de cette tension, qui le voit tout d'abord condenser simplement les éléments, matières, couleurs, au centre de la toile, pour les détruire ensuite avec une violence parfaitement maîtrisée et les reconstruire enfin partiellement, juste au point précis. Sans jamais perdre de vue le noyau : l'interrogation du monde et de la peinture.

HENRI-FRANÇOIS DEBAILLEU

 

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Bei Pontus Carles Arbeiten findet man den Versuch, Nordisches von Munch bis Asger Jorn mit amerikanischen Ursprüngen zu vereinen und dabei Eigenständiges zu schaffen. Hier mag der Hinweis auf den literarischen Expressionismes der nordischen und amerikanischen Literatur, wie z.B. Strindberg einerseits und O'Neill andererseits, in Erinnerung gebracht werden. In der Bildgestaltung finden sich Verwandtschaften zur skandinavischen Gwppe 11Cobram. Hieraus entstehen eine Ansammlung expressionistischer Bildelelmente, die dann doch zu einer fast realistischen Ruhe reduziert werden.

Carles Bilder scheinen einerseits zu explodieren und andererseits zeigen sie ein für ihn typisch geordnetes Chaos. Seine bewußt widersprüchlichen Bildelemente finden sicherlich ihre Inspiration auch in der Mythologie, die gerade die amerikanischen Expressionisten in der Literatur bewegt haben. Sein Umgang mit der Farbe überrascht und irritiert den Betrachter, der sich einerseits einer überraschenden Ruhe ausgesetzt sieht, andererseits aber ständig beunruhigt ist. Es gelingt mir nicht, die scheinbar vorhandenen und vielleicht nur angedeuteten Elemente der Bilder in einen konstanten Zusammenhang zu bringen. Die Andeutungen und Hinweise verändern sich und damit auch die sehr persönliche intellektuelle Verknüpfung, die sich der Betrachter gerade aufgebaut hat. Nichts ist fest und trotzdem ist da irgendwo die nicht nachvollziehbare Ruhe. Man muß sich den Bildern aussetzen um zu beginnen, sie zu erfahren. Es wird ein langer Weg sein, das Ende ist ungewiß.

EIN PRIVATSAMMIER